Comme une star de cinéma
- berflodel49
- 9 janv. 2021
- 3 min de lecture
Comme une star de cinéma !
Avec 45 titres de films célèbres intégrés
Il était une fois dans l’ouest de la France une histoire peu banale,
J’étais seul en vacances au bord de la mer, quoi de plus normal.
Face à la plage je rêvassais en admirant la lune par delà les nuages,
Bien que les lumières de la ville atténuaient la beauté du paysage.
Je me décidais à rentrer à l’ hôtel du nord en ce début de nuit d’hiver,
Car je commençais à avoir un peu froid malgré mon épais pull-over.
J’aime bien flâner le soir en loup solitaire et l’hiver est ma saison préférée
Mais de veiller tard et de faire les quatre cent coups je ne l’avais pas décidé.
C’est alors que je vis une femme de beauté irréelle venir à ma rencontre,
On aurait dit une star de cinéma, lui parler un temps je n’étais pas contre.
Nous fîmes connaissance, mes sens en éveil mon cœur battait la chamade,
D’un commun accord vers le casino nous continuâmes notre promenade.
Chemin faisant elle trébucha sans doute à cause de ses talons aiguilles,
Je la reçue dans mes bras en pensant qu’elle eut été mieux en espadrilles.
Surement pour me remercier de l’avoir ainsi sauvée elle m’embrassa,
D’un long baiser qui me laissa comme à bout de souffle et m’embarrassa.
En effet une histoire entre elle et moi c’était remake de la belle et la bête,
Pourtant de me prouver que la vie est belle je la sentais tout à fait prête.
Après tout cela se passe bien dans la vie des autres, pourquoi pas avec moi,
Du moment que je semblais lui plaire, mettre visiblement ses sens en émoi.
Je sentais en elle tel un besoin d’amour motivé par la fureur de vivre,
Avec tous ses sens attisés par le plaisir de la chair elle était comme ivre.
Ce devait être une femme mariée et délaissée qui voulait vivre sa vie ,
S’éclater avec un homme un W.E. sans partir pour un voyage en Italie .
Mais dans l’instant je n’avais rien à faire d’épiloguer sur sa vie privée
J’eus comme sixième sens que nous allions passer la nuit à nous aimer.
On connait la chanson je te désire mais nous ne vieillirons pas ensemble
Même si en ce moment mon cœur bat pour toi et mon corps en tremble.
C’est souvent ainsi que les existences se passent dans les temps modernes,
L’amour certains l’aiment chaud plutôt que durable, monotone et terne.
Je ne possède pas la folie des grandeurs mais confidences pour confidences
La destinée voulait m’entrainer vers les liaisons dangereuses , je pense.
Je me dis : elle n’est pas trop belle pour toi , fais que la fête commence ici
Que la passion, le désir, le plaisir t’ouvrent en grand les portes de la nuit,
Qu'il me faut l’emmener dans un nid d’amour, la conduire au septième ciel
Hélas pour moi quelques instants seulement car seuls les anges ont des ailes
C’est ainsi que notre promenade nocturne ne fut pas la grande vadrouille
Mais un aller direct dans une chambre en ville où je ne revins pas bredouille.
Elle n’y eut pas droit à la grande illusion mais à la chevauchée fantastique
Suivant la règle du jeu, ses cris et chuchotements je fus Tolpac le magnifique
A l’aube, après un bain chaud j’eus droit à une douche froide, finie la frime,
Car elle ne m’avait mis que huit et demi sur vingt dans son journal intime
Son verdict impitoyable me fit comprendre que j’avais bien raté ma nuit
Face à l'impasse tragique où rien ne va plus je repartis seul vers l’ennui.
Cris Tolpac
FICTION
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