Je déteste les femmes

Je déteste les femmes, dans mon existence c’est un fait entendu,

Je n’aurais jamais dû, avec la première goûter au fruit défendu.

Dans son panier d’osier, il n’aurait pas fallu cueillir sa pomme,

Mais que voulez-vous, on est comme çà nous les pauvres hommes.

En cas de rupture vous êtes supérieures, fortes comme des chattes,

Qui, de quelle hauteur qu’elle chutent, retombent sur leurs pattes.

Alors que nous sommes désemparés semblables aux vieux matous,

Comme des joueurs de tarots, malchanceux et sans aucun atout.

Vous m’en avez fait voir et revoir très souvent de toutes couleurs,

Me procurant les joies, les rires mais aussi de grandes douleurs.

Salutaire me serait de vous haïr, de plus vous voir en peintures,

Pour les relations avec le sexe dit faible, je devrais faire ceinture.

Mon cerveau avec ses souvenirs, peines et souffrances les abhorre,

Mais mon cœur à fond, à sang pour sang, toujours vous adore.

Et comme c’est mon cœur qui assure dans mon cerveau la vie,

Femmes, je vous aime de tout mon être, prisonnier de son avis.

Cris Tolpac