La grippe A

Ils nous avaient prédit un nouveau fléau sous le nom de la grippe A

Alors sur chacun de nous, une hantise de cette pandémie s’agrippa

Le monde avait déjà connu la peste, le choléra en de tristes épidémies

Cette fois c’était sûr, ce nouveau virus ne ferait pas son œuvre à demi

Conseil, injonction nous furent donnés à tous d aller se faire vacciner

De ne plus se rendre dans les foules, aux matchs de foot ou aux cinés

Des experts en médecine nous dirent de prévoir un stock de mouchoirs

Et l’Etat entreprit de faire son marché auprès des grands laboratoires

Le problème c’est que le Français est rétif et se fait tirer par l’oreille

Pour ne pas se plier aux consignes ou aux ordres, il n’a pas son pareil

C’est ainsi que les centres de vaccinations se trouvèrent quasi déserts

Laissant à nos savants politiques, en bouche, comme des goûts amers

Ces amas de médicaments commandés ne trouvant plus où les écouler

Vers d’autres pays pour s’en défaire, ils furent contraints de se tourner

C’est maintenant les villes qui de leur effort, nous présentent les factures

Faisons leur confiance pour nos impôts elles seront nettes, sans ratures

Quoi qu’il en soit le méchant virus nous a heureusement un peu ignorés

Puisque de la fin de l’hiver, nous commençons à en distinguer l’orée

Sa menace était-elle réelle ou par certains volontairement exagérée ?

Interrogeons-nous sur la manière par laquelle ce problème fut géré

Cris Tolpac