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Nos vacances à la mer !

Dernière mise à jour : 9 janv. 2021





Nous voici arrivés pour une semaine attendue de vacances en Bretagne

Evidemment c’est bien moins chic que la côte d’azur ou la montagne

Nous choisissons une plage de sable blanc dans une crique demi-ronde

Qui se découvre à nos yeux incrédules en réalité, toute noire de monde


A cent mètres, on distingue dans la masse comme une petite clairière

Décidons de progresser vers elle pour nous y poser ainsi que nos affaires

Après dix minutes d‘efforts, nous y parvenons sans pouvoir nous asseoir

En fait de sable blanc ce sont des coquilles cassées, coupantes tels rasoirs


Notre emplacement disponible fait environ une surface d’un mètre carré

En face de la situation, cet après-midi me semble quelque peu mal barré

Nous entreprenons néanmoins de déblayer les tas de restes de coquillages

L’espace dégagé, sans avoir mis les pieds en mer, nous sommes en nage


Une centaine de gamins d’une colonie arrive sur leur espace réservé

Faisant déplacer tous ceux qui avaient cru bon de s’y mettre à bronzer

Et c’est parti pour les jeux accompagnés de cris ,chahuts et vociférations

Tant et si bien que l’on se croirait aux abords d’une cour de récréation


Et de ce fait notre espace vital déjà restreint s’en trouve encore diminué

En plus du soleil, toute cette chaleur humaine commence à me faire suer

Senteurs de fumée nous parvient serait-ce au loin des odeurs de barbecue

A bien regarder c’est le panache d’une usine d’incinération qui s’évacue


Heureusement souffle un vent d’ouest d’une violence à décorner les bœufs

Ce qui a pour effets induits de nous ventiler et de nous rafraîchir un peu

Sans les corps à demi-nus étalés sur le littoral sablonneux à tout-touche

Eole nous enverrait ces multiples grains dans les yeux et dans la bouche


A côté une femme semblant des plus mures fait des tentatives d’approches

Elle est huilée et plus bronzée qu’un poulet resté trop longtemps à la broche

M’offrant des sourires charmeurs et œillades avec un air de fausse ingénue

J’entrevois un piercing de nombril au gré du balancement de ses seins nus


Afin de couper court je décide d’aller faire un peu de pèche sous-marine

Armé de palmes, tuba je me retrouve avec l’eau de mer plein les narines

Enfin je réussis à harponner un beau poisson que je prends pour une lotte

Mes lunettes de mer enlevées en fait ce n’est qu’une vieille couche-culotte


Le lendemain au port un gentil marin breton propose à ma compagne

D’aller faire un tour au large sans descendre jusqu’à la côte d’Espagne.

Il me la ramène huit heures plus tard de son petit voyage en plein océan

Elle s’essuyant le front avec son string, elle avait eu trop chaud soi-disant


Deux jours plus tard, nous décidons d’aller visiter la ville de saint Malo

Mais problème au démarrage à cause d’une sournoise panne de delco

La pièce changée, le dépanneur entre dans le chalet pour se faire payer

Y reste seul avec mon amie durant deux heures pour rédiger les papiers


Le jour suivant elle décide de prendre des cours particuliers de natation

Avec un jeune et beau maître nageur qui lui procure toute son attention

Le soir venu, nous étant enfin retrouvés me vient envie de lui faire la fête

Mais elle me répond pas ce soir chéri, j’ai mal au… je veux dire à la tête


La veille de notre départ, elle s’aperçoit d’une légère fuite sous un lavabo

Me dit d’aller à pied au village acheter des moules pendant qu’il fait beau

Quinze kilomètres plus tard à mon retour le tuyau défaillant a été colmaté

Par un bel homme qu’elle avait repéré avec qui elle finit de prendre le thé


En définitive je crois que ce séjour au lieu de bien me reposer, il me stresse

Les prochains je partirai tout seul, mais avec quelques volontaires poétesses

Afin de vivre d’aventures, de passions et d’eau fraîche en complète félicité

Pour avec elles aller plus loin encore dans le bonheur, si très belles affinités


Cris Tolpac


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