Pensées Tolpaciennes

Pensées Tolpaciennes

Lorsque l'on est au creux de la vague

Est-on encore suffisamment à la hauteur

Pour avoir des pensées profondes

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Quand un robinet fermé un peu coule

Si l'on ne fait pas changer son joint

Serait-ce alors un déni de fuite

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On ne sait jamais quel est le bon moment

En hiver, en été ou en début de printemps

Pour manger des tripes à la mode de quand

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Si le monde était dirigé par des pacifistes

Il y aurait sur terre surement moins de conflits

En fait, ceci ne m'étonnerait guerre

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Les gens bons de Bayonne résidant sur la côte

Ont-ils vraiment plus que les autres

Une femme dans chaque porc

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Dans ma vie j'ai beaucoup trop péché

Comme me le reproche Monsieur le Curé

Aussi de manger du poisson il faut que j'arête

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Ça m'est assez pénible de devoir tous les ans

Pour faire évacuer le contenu de mes toilettes

Attendre la date de l'ouverture de la chasse

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Pour caler un meuble j'ai pris un livre de Tolstoï

Mais j'ai changé en utilisant un gros dictionnaire

Car par rapport à lui, le roman n'était guère épais

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Autrefois les moutons égyptiens étaient-ils mieux gardés

Lorsque les pharaons pour l'accès des champs de Thyr

Donnaient en confiance la clef aux pâtres

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" Quand on parle du loup on en voit la queue " dit-on

Pourtant quand fonce sur nous un loup c'est évident

Ce que l'on voit de lui en premier, c'est ... les dents

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Il paraît que je suis dans la vie un boute-en-train

Pourtant je ne me déplace qu'avec ma voiture

Donc ceux qui croient ceci, un peu déraillent

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N'ayant jamais été visiter le pays du soleil levant

Pour des séances de rédaction de beaux haïkus

Je serai toujours inscrit aux japonais absents

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J'ai récité ces pensées à un ami que j'avais invité

En les entendant, décontenancé mon hôte a ri

Car il les trouva des plus loup-phoques

Cris Tolpac

19/02/2017