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Requiem d’un loup hurlant à la une.



Oui, je l’avoue sans peur, dans cette vie je suis comme un loup solitaire

De cet animal si sauvage et si indomptable je me sens près et solidaire

Je refuse avec tous ces gens craintifs, dociles de rejoindre les troupeaux

Je préfère de loin que l’on me classe en carnassier, plutôt qu’en veau


Contrairement à tous ceux, inconscients, que l’on mène aux abattoirs

Qui s’y rendent sans s’en rendre compte, soumis, sans faire d’histoire

Quand je constate toutes ces existences de misères j’ai envie de mordre

Et rien ne me ferait céder ou accepter et rentrer sagement dans l’ordre


En effet sur cette terre de labeurs, il n’existe aucun semblant de justice

Pour un homme riche à outrance, des milliers en subissent le préjudice

Quelques uns profitent des biens-faits de la nature, en toute indécence

En amassant des magots, dont le seul travail des autres, est l’essence


Pourquoi accepter que certains gagnent ainsi sans peine des milliards

En accumulant des fortunes immenses d’euros, de yens ou de dollars

A quoi servent des centaines de voitures de luxe garées dans des déserts

Pendant que tout un peuple végète, survit comme il peut dans la misère


Comment un père peut-il expliquer à son fils qu’il n y a rien à manger

Alors qu’un autre ne sait plus comment, ni où ses richesses engranger

Pourquoi en 1789 avoir décidé de lancer en France idée d'une révolution

Pour constater aujourd’hui que notre monde arrive à une telle évolution


Tous ceux qui sont morts, pour défendre les idées d’un monde meilleur

Leur descendance est pourtant encore contrainte de le chercher ailleurs

Liberté, égalité, fraternité, est-ce bien leur rendre vraiment hommages

De ne plus faire notre pays, que l’emblème des bons vins et du fromage


Toi la France, soi -disant fière patrie, exemple des droits de l’homme

N’es tu là également que pour mieux presser tes enfants tels des pommes

Ceci pour en tirer un jus toujours plus précieux que n’importe quel nectar

Mais dont très peu de privilégiés peuvent espérer en récolter une jolie part


Pour changer ce monde, homme politique que reste-t-il de tes promesses

De tes belles envolées lyriques enflammés à l’occasion des grandes messes

Dés que tu arrives au pouvoir au moyen de tous tes beaux et longs discours

Tu te comportes tel autrefois, aux bons vieux temps de rois et de leur cour


Va-t-on laisser encore longtemps des fous cupides piller, détruire la terre

Que bien peu de personnes ne s’en révoltent, cela m’attriste et m’atterre

Toi le grand, l’homme de pouvoirs descend donc un peu de ton piédestal

Avant que le chaos de la fin du monde, irrémédiablement ne s’installe


A vous les puissants, je vous adresse humblement cette petite chanson

Tout du moins un peu du texte, à défaut de vous en communiquer le son

Son air vous arrivera un jour ou l’autre accompagnant la fin des temps

Face à votre inconscience ou à votre lâcheté c’est bien ce qui vous attend



Cris Tolpac

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