Requiem d’un loup hurlant à la une.
- cristolpac
- 5 janv. 2021
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Oui, je l’avoue sans peur, dans cette vie je suis comme un loup solitaire
De cet animal si sauvage et si indomptable je me sens près et solidaire
Je refuse avec tous ces gens craintifs, dociles de rejoindre les troupeaux
Je préfère de loin que l’on me classe en carnassier, plutôt qu’en veau
Contrairement à tous ceux, inconscients, que l’on mène aux abattoirs
Qui s’y rendent sans s’en rendre compte, soumis, sans faire d’histoire
Quand je constate toutes ces existences de misères j’ai envie de mordre
Et rien ne me ferait céder ou accepter et rentrer sagement dans l’ordre
En effet sur cette terre de labeurs, il n’existe aucun semblant de justice
Pour un homme riche à outrance, des milliers en subissent le préjudice
Quelques uns profitent des biens-faits de la nature, en toute indécence
En amassant des magots, dont le seul travail des autres, est l’essence
Pourquoi accepter que certains gagnent ainsi sans peine des milliards
En accumulant des fortunes immenses d’euros, de yens ou de dollars
A quoi servent des centaines de voitures de luxe garées dans des déserts
Pendant que tout un peuple végète, survit comme il peut dans la misère
Comment un père peut-il expliquer à son fils qu’il n y a rien à manger
Alors qu’un autre ne sait plus comment, ni où ses richesses engranger
Pourquoi en 1789 avoir décidé de lancer en France idée d'une révolution
Pour constater aujourd’hui que notre monde arrive à une telle évolution
Tous ceux qui sont morts, pour défendre les idées d’un monde meilleur
Leur descendance est pourtant encore contrainte de le chercher ailleurs
Liberté, égalité, fraternité, est-ce bien leur rendre vraiment hommages
De ne plus faire notre pays, que l’emblème des bons vins et du fromage
Toi la France, soi -disant fière patrie, exemple des droits de l’homme
N’es tu là également que pour mieux presser tes enfants tels des pommes
Ceci pour en tirer un jus toujours plus précieux que n’importe quel nectar
Mais dont très peu de privilégiés peuvent espérer en récolter une jolie part
Pour changer ce monde, homme politique que reste-t-il de tes promesses
De tes belles envolées lyriques enflammés à l’occasion des grandes messes
Dés que tu arrives au pouvoir au moyen de tous tes beaux et longs discours
Tu te comportes tel autrefois, aux bons vieux temps de rois et de leur cour
Va-t-on laisser encore longtemps des fous cupides piller, détruire la terre
Que bien peu de personnes ne s’en révoltent, cela m’attriste et m’atterre
Toi le grand, l’homme de pouvoirs descend donc un peu de ton piédestal
Avant que le chaos de la fin du monde, irrémédiablement ne s’installe
A vous les puissants, je vous adresse humblement cette petite chanson
Tout du moins un peu du texte, à défaut de vous en communiquer le son
Son air vous arrivera un jour ou l’autre accompagnant la fin des temps
Face à votre inconscience ou à votre lâcheté c’est bien ce qui vous attend
Cris Tolpac
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