Succédané de douze mois d’amour
- cristolpac
- 6 janv. 2021
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En janvier
Ce fut naissance du plus bel amour que le monde eut pu nous envier.
En février,
Je courais sans trêve après toi, aussi vite que l’eut fait un lévrier.
En mars,
Nous étions tous les deux inséparables et en toutes choses comparses.
En avril,
Chaque moment nous rendait enamourés et de plus en plus fébriles.
En mai,
Plus rien ne pouvait plus nous éloigner ou nous séparer désormais.
En juin,
Cette fois ci, un grand amour me pensais-je, heureux j’en ai eu un.
En juillet,
L’éclat de tes désirs et plaisirs dans tes yeux ne cessaient de briller.
En août,
Je commençais sur la sincérité de ta pensée à avoir quelques doutes.
En septembre,
De moins en moins de frissons de passion parcouraient tes membres.
En octobre,
Chaque instant était sujet à me valoir des reproches et des opprobres.
En novembre,
Dorénavant il m’était interdit à tout jamais, l’accès de ta chambre.
En décembre,
Je m’apercevais que ton amour n’était pas aussi pur que des ambres.
Cris Tolpac
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