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Tolpac-lissades

Tolpac-lissades !




Après cette période hivernale c'est retour de l'herbe verte dans la vallée

Avec tout ce bon air pur et odorant, si agréable et si vivifiant à avaler.


Dans les prairies poussent par milliers les herbes folles, les jolies fleurs,

Dansant au gré des vents légers qui doucement les plient, les effleurent.


C'est la chanson de la nature qui revit dans les champs et dans les prés

c'est le moment où pour le bonheur de revivre tout semble fait exprès.


Perché sur une branche au dessus d'un ruisseau une tourterelle roucoule

pendant que les eaux claires de celui-ci de l'amont vers l'aval s'écoulent.


Dans les cimes les faucons en couples avec soin leurs doux nids façonnent

pendant que sur terre comme toujours inlassablement les vrais déconnent.


Sur tous les arbres à grands coups de sève les bourgeons bourgeonnent

alors que les cochons sans se soucier d'au-truie vont tous à la cochonne.


En haut des grands sapins du bec lissent leur plumage les fiers corbeaux

Pour vérifier s'il est bien luisant, assez étanche et s'ils sont encore beaux.


Dans la mer, les étangs, les lacs, les rivières les petits poissons foisonnent

Tout frétillant de cette nouvelle belle énergie que la naissance occasionne.


Dans les montagnes les reptiles rampent ventre à terre sur les pentes

des chemins rocailleux qui parmi les buissons et les fougères serpentent.


Aux abords de nos forets en quêtes de découvertes les loups louvoient

Uniquement ceux qui se risquent à leurs orées et que parfois l'on voit.


Inlassablement les abeilles butinent et les faux bourdons bourdonnent

Pour récolter tout le pollen nécessaire au bon miel qu'elles nous donnent.


Les mouches deçà delà envahissent notre entourage et partout virevoltent

de leurs vols irréguliers sans but précis de manière faussement désinvolte.


Au sein des fermes travaillent paysans courageux et bergères honnêtes,

Accompagnés de chants des rossignols, des merles et des bergeronnettes.


Les jeunes filles mettent leurs courtes jupes et leurs charmants corsages

sur leur corps plus pour très longtemps, mais visiblement encore sages.


La femme s'habille en plus court et très léger, se fait de plus en plus belle

face aux avances des hommes elle se montre de moins en moins rebelle.


Dans l'esprit des poètes et sous terre se multiplient par milliers tous les vers

Souvent un peu mis en retrait comme en léthargie pendant la saison d'hiver.



Après le printemps viendra l'été puis nouvel hiver avec climat plus maussade

C'est là bien sûr une évidence ou comme on disait autrefois une Lapalissade.




Cris Tolpac

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